Reprendre le fil

Publié le par Eric Juan

Ce blog est resté dormant, un certain temps, le temps que j'achève et que je finalise mon premier roman, celui des débuts et qui a trouvé enfin sa pleine dimension.

Il est devenu un nom : Le trèfle aux quatre cœurs. Editions Vérone.

https://www.editions-verone.com/auteur/eric-juan/le-trefle-aux-quatre-coeurs/

Publié en 2017, après des corrections difficiles et douloureuses. Pour un final qui me semblait aussi parfait que possible. Las, une relecture post publication par une libraire attentive et réaliste m'a enlevé toute illusion...

Nous, créateurs, quand nous sommes dans notre petite bulle, nous avons tendance à négliger l'aspect ouverture aux autres, l'aspect "commercial". le monde de papiers que nous avons créé n'est pas toujours conforme aux exigences du monde réel. 

Je suis admiratif, devant des auteurs connus, comme Guillaume Musso et tant d'autres qui occupent le devant de la scène des créateurs littéraires. J'ai sans doute rêvé d'avoir une petite place, dans ce milieu impitoyable où les maisons d'Editions font la pluie et le beau temps, à coup de lignes éditoriales pour devancer les besoins du public ou en créer de nouveaux de toute pièce...

Et le monde numérique ne semble pas arranger les choses. La dématérialisation littéraire est rampante, pour des raisons éthiques ou inavouées. Même s'il reste des personnes bien accrochées à un livre de papier, pour s'évader hors des limites électroniques des tablettes, smartphones et autres ordinateurs...

Mais restons concentrés sur notre propos. Je suis heureux d'avoir publié ce premier livre. Avec le soutien de mon épouse, Eliane Lupuyo - Juan, nous y sommes arrivés, sans trop de difficultés. les livres à compte d'auteurs sont triés mais pas de manière aussi stricte que dans certaines maisons réputées qui trustent la place au soleil. 

Aussi imparfait que ce livre, "Le trèfle aux quatre cœurs" ait été, il est à l'image d'une guérison que je me suis accordé en mettant un terme à un débat intérieur. Celui d'une vie rêvée, une autre vie souhaitée... C'est le message qu'il porte : rien ne sert de fuir ce que nous avons vécu. Il faut faire la paix avec cette vie d'avant pour bien assumer et vivre la vie du présent.

Ce premier opus a un prolongement... 30 ans pour faire la première partie, 3 mois pour faire sa suite !

Une de mes premières lectrices, qui a corrigé quelques pages, m'a conseillé d'écrire une suite... Le virus était placé et son action fut rapide. Un texte moins long, plus condensé, peut être moins intériorisé.

L'idée d'un avant est venue aussi. Mais là, en l'état, j'avoue que j'ai pas encore réussi à avancer au delà de 40 pages... Peut être que ce retour en arrière sollicite en moi des ressources que je n'ai pas, avec un recul indispensable, car il peut y avoir une part d'autobiographie, comme dans l'opus publié. 

Me voilà donc de retour, pour continuer ce fil de mots renoués. 

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